Arrivée d'une curieuse

Messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2011 Localisation : Variable ; Limousin

Il fallait l'avouer, Sindanarie avait un peu forcé Vengeance à la course vers la fin de son voyage. La jument baie, plus légère et plus rapide que le destrier demeuré à Viam, montrait quelques signes de fatigue alors qu'elles arrivaient aux alentours de leur destination. L'avoir retenue dans les premiers temps avait porté ses fruits sur la fin, même si elle s'était finalement essoufflée... Aussi fut-ce à un petit trot que la jeune femme arriva en vue de la demeure - du castel, en cela la lettre n'avait rien exagéré - qu'indiquait la carte qu'elle avait reçue.

La porte, finalement, lui barra le passage. Vengeance, préventivement ramenée au pas, s'immobilisa pendant que Sindanarie examinait la situation (je suis d'accord, elle aurait mieux fait de se réveiller avant). Sentir le cheval et le cuir, le tout en habits d'homme et avec une tresse qui ne ressemblait plus à grand chose à force de mèches brunes échappées, n'était pas franchement la meilleure manière de se présenter quelque part, en particulier quand on était invitée. Enfin, elle aurait peut-être le loisir de faire un brin de toilette et de se changer avant d'être introduite auprès du seigneur des lieux... Si on la laissait entrer. Il fallait dire qu'entre la poussière du voyage, qui avait donné une curieuse couleur à sa cape originellement noire, et la bâtarde ceinte à sa ceinture, elle pouvait ne pas inspirer grande confiance. Et c'était sans compter la lame qui dormait dans sa botte et celle qui se cachait le long de son bras, sous la longue manche de sa chemise, fermement sanglée à son avant-bras.

Enfin... Elle était arrivée, c'était déjà ça. Et elle avait même un sauf-conduit. Fouillant rapidement dans la besace calée devant elle et maintenue par ses jambes, sur l'avant de la selle, elle en tira le parchemin, portant le scel du maître des lieux. Cela suffirait sans doute... Malgré son habitude des chevauchées, elle se retint de sauter trop brusquement à terre, d'une pour éviter d'agacer une Vengeance fatiguée, de deux parce qu'elle se devinait moulue. Et quand elle eut retrouvé le plancher des vaches avec un peu plus de précautions qu'à l'ordinaire, tenant Vengeance par la bride, elle s'avança vers le battant et y frappa deux coups suffisamment sonores, du moins l'espérait-elle, pour attirer l'attention.

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

Entendant les coups frappés dans la lourde porte, l’intendante s’avança dans le hall , puis d’une main, elle tira sur une sorte de paroi coulissante, faite dans cette porte et qui permettait ainsi de voir le visage des gens sans ouvrir la porte sécurisante de l’entrée du domaine.
Une fois que Petrasis eut constaté que la dame qui se tenait derrière la porte n’eut rien d’une vagabonde, elle put enfin lui ouvrir et l’inviter à pénétrer dans le hall d’entrée.

Bonjour Dame, je suis l’intendante de ce domaine,

Ne voulant pas faire attendre la dame debout, la jeune fille lui indiqua un siège

Si vous le souhaitez Dame, je vous propose volontiers ce siège, cela vous permettra de vous reposer un peu, le temps que j’aille annoncer votre visite en ce lieu.

Laissant la Dame passer, et juste avant de partir, elle rajouta

Qui dois-je annoncer ? Et avez-vous une invitation Dame ?

Sur cette dernière question, Petrasis sourit à la femme en attendant qu’elle la renseigna.

Messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2011 Localisation : Variable ; Limousin

Bien vite, un panneau coulissa, et la Carsenac se sentit observée, jaugée, détaillée. Il fallait reconnaître que c'était bien normal, à la porte d'une demeure d'apparence si somptueuse : on ne pouvait sans doute pas se permettre d'y admettre n'importe qui, ne serait-ce que pour éviter les larcins. La prudence était logique, et était même un assez bon présage quand elle était appliqué chez qui souhaitait fonder un ordre. Bref, quand l'examen se fut montré concluant, la porte massive s'ouvrit devant elle, révélant une jeune fille qui se présenta comme l'intendante et qui l'invita à entrer. Après avoir doucement flatté l'encolure de Vengeance et noué prestement sa bride à ce qui lui tomba sous la main, ce fut avec un sourire que Sindanarie s'exécuta et répondit, à ses premiers mots comme à son invitation à prendre un siège :

Le bonjour, Dame. Quant à m'asseoir, ça ira, merci... J'ai été assise un certain temps déjà.

A dos de cheval, certes, mais tout de même. Ca lui permettait de se dégourdir que de rester debout... Et de découvrir les lieux, sans aucun doute mieux que d'un siège. Parvenant à grand peine à réfréner sa curiosité, qui ne se manifesta que par un rapide regard pas aussi circulaire qu'elle ne l'aurait souhaité, la Carsenac se contraignit à se concentrer uniquement sur l'intendante, qui d'ailleurs semblait sur le point de partir et posait deux questions bien légitimes. Nom et invitation. Deuxième contrôle, en quelque sorte... Un peu comme aux grilles de Ryes, en moins martial. Berf, le feuillet qui avait déterminé la visite en ces lieux fut tendu, et la jeune femme reprit :

Sindanarie Carsenac. Et voici la lettre qui me convie en ces lieux...

Un sourire légèrement penaud se dessina sur son visage alors qu'elle le parcourait de nouveau du regard, et la jeune femme conclut :

Je suis désolée, le voyage a abimé la signature et j'ai dû briser le sceau pour l'ouvrir... Mais je suppose que vous reconnaîtrez l'écriture si cette demeure est bien celle du Seigneur Arthur Pendragon.

Spoiler:

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

La main de Petrasis se referma sur le rouleau de vélin de présentation que lui tendit la femme, et bien que cette dernière l’invita à faire quelques vérifications d’usage, Petrasis par convenance ne le fit point.

Mais en revanche elle écouta avec grand intérêt les paroles de la Dame afin de bien remplir sa mission qui était d’accueillir les invités, et par la même occasion elle vérifia que la noble dame ne manqua de rien dans ce salon.

Vous avez à votre disposition un pichet d’eau fraîche que j’ai pris soin de remplir et un godet sur votre droite, surtout n’hésitez pas à me demander si vous avez besoin.

Puis prenant chaque pan de son tablier, elle fit une légère inclinaison bien en face de la femme avant de disparaitre.

Passant en haut de l'escalier, la jeune femme fut surprise de trouver du monde dans le hall d'entrée. Ravie d'avoir de nouveau visiteurs, elle se dépécha de descendre la volé de marche et de s'approché de la dame. S'inclinant poliment, elle sourit.

"Bien le bonjour dame. Je suis Thais, l'une des cousines du maître des lieux."

Avisant le pichet d'eau et l'instalation de la jeune femme, la blonde sourit en songeant que Petrasis était déjà passé par la et, elle était ravie de constaté que l'intendante faisait un excellent travail une fois de plus.

"Je crois que l'on s'occupe déjà de vous, mais auriez vous besoin d'autre chose?" Sourire "Dans tout les cas, bienvenue au Castel."

Elle décida d'attendre la jeune intendante. Des chambres avaient récement était refaite et préparé. Thais songea que la bleu pourrait surement convenir à leur invité et elle désirait que Preta l'y accompagne.

Messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2011 Localisation : Variable ; Limousin

L'intendante partie, Sindanarie profita de la pièce vide pour s'étirer, ramenant son dos et ses bras à la vie après la longue chevauchée qu'elle venait de leur infliger. Et, machinalement, elle passa les mains sur son visage quand elle se détendit... Pour sentir des grains de poussière rouler sous ses doigts. Un grommellement fut bloqué de justesse dans sa gorge. C'pas vrai... Elle était vraiment sale. Ce n'était pas qu'une impression. Se dépoussiérant sommairement d'un coin de manche, la jeune femme assouvit tout de même sa soif de détailler les lieux, tout simplement somptueux, avant que son regard ne tombe sur le pichet évoqué juste avant par l'intendante. Que la tentation fut violente... Le pichet d'eau lui offrait une occasion à nulle autre pareille de se débarbouiller pour de bon. Mais cela voulait dire probables taches d'eau au sol et crasse sur les manches, ce qui ne serait guère mieux.

La Carsenac en était à peser le pour et le contre de cette toilette quand une voix se fit entendre. Pas l'intendante, non. Une autre personne, qui venait de descendre les escaliers, manifestement. S'inclinant en retour, elle répondit à la cousine :

Le bonjour à vous également, Dame. Je suis Sindanarie.

En dire plus, ne pas en dire plus ? Pour l'instant, si elle était venue par curiosité, elle se voyait mal en rajouter pour justifier sa présence dans les lieux. Si une lettre un peu endommagée (encore que, en y repensant, ce devait encore être reconnaissable) suffisait à la faire entrer, sans doute était-elle digne de confiance... Un peu au moins. Et, en réponse aux quelques mots de la cousine, elle repartit :

Votre intendante s'est parfaitement occupée de moi, je vous remercie. Et merci également pour votre accueil.

Et, alors qu'elle détaillait Thais, aussi discrètement qu'elle le pouvait, une idée lui traversa l'esprit. Allez... Tant qu'elle y était, autant sonder la maison. Enfin, la maison était en l'occurrence la cousine, mais cela pouvait être aussi instructif, peut-être même plus encore, que d'écouter ce que le maître des lieux pourrait répondre à ses interrogations. Aussi Sindanarie continua-t-elle :

Pardonnez-moi si c'est indiscret... Mais avez-vous eu vent de la raison qui pourrait pousser votre cousin à fonder un ordre militaire ?

Ne voyant pas l'intendante revenir, la jeune femme songea que le travail était trop grand ici et qu'elle avait du, bien malgrés elle, être accaparé ailleurs. Décidant de la prendre en main, la blonde se tourna vers elle et sourit à sa question.

"Arthur en a effectivement parlé à la famille mais il se réserve le privilège d'en discuter avec tout ceux qui y porterait de l'intéret..."

Elle savait que ça réponse n'en était pas vraiment une, mais qu'y pouvait-elle, ce n'était que la strict vérité. N'en disant pas plus, elle fit signe à une jeune soubrette qui passait justement par là, de s'approcher et lui donna l'ordre de préparer un bain chaud dans la chambre bleu avec tout le nécessaire que cela impliquait. Savonnette, parfum, brosse, épingle... Sur que la brunette en aurait besoin. Elle précisa d'ajouter un repas consistant et une tenue propre. Il ne fallait pas laisser en tenue d'Eve à attraper la mort le temps que ses propres vêtement soit lavé...

"Dame Sindanarie?" Sourire polie en l'observant de nouveau " Si vous voulez bien me suivre, une chambre est prête à vous accueillir et des ablutions y seront mises à votre disposition..."

Marchant lentement vers l'escalier la blonde lassa le temps a la jeune femme de la rattraper...

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

En croisant les deux dames sur le point de partir....

Citation :: Votre intendante s'est parfaitement occupée de moi, je vous remercie. Et merci également pour votre accueil.

Y aurait-il un problème dame thiais aurais-je omis quelque chose en accueillant les gens, pour que vous soyez ici , car déjà je n' ai pas beaucoup de chose à faire alors si vous prenez ma place , je n' ai rien a faire ici?

Petrasis la regarda en posant ses mains sur ses hanches et pas contente du tout.

J" étais partie avertir le seigneur de la venue de la dame, et vous sans savoir, vous venez ici et vous refaites ce que je viens de faire, alors , j' ai de quoi me poser des questions sur mon poste.

Messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2011 Localisation : Variable ; Limousin

Un hochement de tête, juste assez pour laisser entendre qu'elle comprenait cette position, répondit à Thais. Et quelle ne fut pas sa stupeur d'entendre les instructions qu'elle donnait à la soubrette qu'elle avait attrapé au vol... Les attentions étaient délicates, et la Limousine oscillait entre reconnaissance et légère gêne. Le manque d'habitude, sans doute dû à son train de vie un peu plus... Rustique. Et déjà la blondine prenait la direction des escaliers, assez lentement pour qu'elle la rattrape sans peine, ce qui lui laissa à peine le temps de bredouiller un vague :

Je vous suis, Dame, merci beaucoup.

La Carsenac s'apprêtait à emboiter le pas à la cousine Pendragon quand... Surprise ! L'intendante revenait, apparemment pas du tout contente de la présence de ladite cousine dans la pièce. Oh misère. Et en prime, elle était la pomme de discorde, pour ainsi dire. Ni une ni deux, Sindanarie reprit donc, à l'attention de l'intendante et après un regard d'excuse à Thais :

Dame, si je peux me permettre... Je pense qu'il s'agissait surtout d'une remarque de courtoisie, sans remettre en cause un travail que vous me semblez faire à la perfection.

Et en son for intérieur, elle se surprit à prier Aristote, tous les saints et autres anges possibles et imaginables que cela ne jette pas d'huile supplémentaire sur le feu qui semblait faire bouillir celle qui lui avait ouvert les portes de la demeure.

La blonde se redressa. Souriante à leur invité pour la rassurer, elle prit un ton beaucoup plus formel face à la jeune intendante.

"Ne le prenez pas ainsi, voyons! Je ne remet absolument pas en doutes votre travail, ni vos compétences. Si j'avais eu à le faire, je l'aurais fait de vive voix soyez en sur. Mais faites attention à vos maniéres en revanche!"

Elle n'était pas du genre hautaine, la blonde, ni succeptible, mais tout de même il y avait une tenue à avoir et principalement quand des invités étaient présents. Depuis quand les intendants pouvaient toiser les hôtes de la même manières qu'ils le fesaient des domestiquent à leurs charges? Qu'ils aient des réclamations et des avis, elle était tout à fait d'accord avec cela, mais tout était dans la manière de faire...

"Sachez simplement que j'allais inspecter les chambres nouvellement finit et qu'en passant en haut de l'escalier j'ai aperçue cette charmante Dame qui patientait. La moindre des politesse était de la saluer et vu sont état, il est raisonnable de lui permette de se débarbouiller avant de la présenter. Je penses que vous en convaindrez?" Petite pause avant de reprendre. "Mais puisque vous êtes revenue, je vous laisse finir votre tache! Sachez seulement que la chambre saphir est prêtes à l'accueillir."

Tournant le dos à l'intendante, la jeune femme s'inclina devant leur invité, souriante de nouveau.

"Ravie de vous avoir rencontré, Dame Sindanarie. J'espere que votre séjour se prolongera assez longtemps pour que l'on puisse faire plus ample connaissance. Sur ceux je vous souhaite un bon séjour parmit nous, n'hésitez à faire savoir si quelques chose ne va pas..."

Prenant, seule, la direction de l'aile des invités, la blonde repartit pour sa tache initiale.

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

Re mémorisation d’une des pensés de Petrasis de ce qu’elle avait dit et fait avant
que Dame Thiais ne se mêla de faire le travail de l'intendante

Citation :: ........................

Ne voulant pas faire attendre la dame debout, la jeune fille lui indiqua un siège
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Si vous le souhaitez Dame, je vous propose volontiers ce siège, cela vous permettra de vous reposer un peu, le temps que j’aille annoncer votre visite en ce lieu.
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La main de Petrasis se referma sur le rouleau de vélin de présentation que lui tendit la femme, et bien que cette dernière l’invita à faire quelques vérifications d’usage, Petrasis par convenance ne le fit point.

Mais en revanche elle écouta avec grand intérêt les paroles de la Dame afin de bien remplir sa mission qui était d’accueillir les invités, et par la même occasion elle vérifia que la noble dame ne manqua de rien dans ce salon.

Vous avez à votre disposition un pichet d’eau fraîche que j’ai pris soin de remplir et un godet sur votre droite, surtout n’hésitez pas à me demander si vous avez besoin.

Puis prenant chaque pan de son tablier, elle fit une légère inclinaison bien en face de la femme avant de disparaitre.

Petrasis se demanda si dame Thiais avait bien vu, que l'intendante avait fini d’accueillir la Dame Sindanarie
avant que dame Thiais ne vienne ici pour re accueillir la dame Sindanarie.

Mais puisque cette dernière ne comprenant pas, ou ne voulait pas, Petrasis en profita pour changer l' eau des fleurs du vase qui se trouvait sur le bureau.

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