Préparation d'une arrivée

[Le matin au levé du soleil.]


Le ciel était encore sombre mais le soleil commencé déjà coloré les nuages présents des belles couleurs de l'aurore. Tout le monde se serait arrêté pour les observer sauf un homme qui arrêta son cheval chargé d'affaires et un autre deux fois plus charger devant les portes du domaine oubliant le soleil levant.

Ouvrez crévindiou ! Je suis le serviteur de sieur Jehan Pendragon ! Faites annoncer son retour à son frère sieur Arthur. Il sera là dès demain. Ouvrez j'vous dis !

L'homme était brun, petit et avait du caractère sauf devant son maître avec qui il était très docile et serviable. Une porte de service lui fut ouverte, porte où il êtait bien sûr permis de faire passer des chevaux.

Ah c'pas trop tôt ! J'ai presque failli attendre...

Il tendit un vélin a la sentinelle en faction et fit entrer ses chevaux. Donnez ceci à sieur Arthur Pendragon d'la part d'son frère, sieur Jehan Pendragon dit Lovenio.

Citation :

Mon cher frère,

Je reviens de mon long voyage. Celui-ci m'a emmené à Chambéry en Savoie puis à Dié dans le Lyonnais-Dauphiné et me voila de retour. Ce n'est que les villages où je suis rester plus de deux jours. Je suis resté deux mois sur Chambéry et deux presque trois sur Dié. Si tu n'as pas eu de nouvelle c'est que mes messagers se sont fait tuer avant d'arriver jusqu'à toi.

J'ai chargé Pierre mon valet de te transmettre ce vélin et de tout mettre en place pour mon arrivée. Si tout se passe bien, Pierre est à une journée de moi.

Donc je devrai arrivé le lendemain de la réception de ce courrier.

Je suis passé par Castillon et j'ai participé à la révolte organisé par le Comte du Périgord Angoumois. J'ai le bras droit en bandouillère vu que mon biceps a rencontré une épée. J'ai essayé tant bien que mal de me soigné. Mais en vain.

Trève de blabla ! Passe le bonjour a Distef de ma part.

Ton frère,
Jehan Pendragon, dict Lovenio

Bon c'est pas tout mais j'ai à faire moi !

Le garde ferma la porte puis prit la missive et Pierre s'en alla décharger les chevaux. Il emmena les chevaux aux écuries et laissa le palefrenier s'occuper d'eux. Puis il fit de nombreux aller-retour pour emmener déjà ses affaires et celle de son maître dans le Hall à l'endroit où peut-être il trouverait quelqu'un pour l'aider a les transporter.

Au moment où il s'asseya un serviteur de la maison passa par là. Pierre l'interpella d'une façon si abrupte que l'homme l'aida sans un mot.

[Beaucoup plus tard]

Le jeune pendragon préparé son retour à son comté natale, le Périgord Angoumois. Il avait pris le temps dans la journée d'affuter son épée, de polir ses bottes et nettoyer son uniforme. Le comté lui avait demandé de retrouver les rangs de l'armée et de la maréchaussée, domaine ou arthur s'y connaissait parfaitement. En plus de cela, il devait en ces temps de fêtes avec le mariage de sa cousine, gérer le domaine héraldique de la famille. Il avait rendu son fief là-bas en Bourgogne, malheureusement pour lui il avait totalement oublié qu'en faisant cela, la famille retournerait a la rôture, mais qu’heureusement pour lui il connaissait la généalogiste. Celle-ci retardait la mise à jour.
Enfin bref, des soucis qui se cumulent, quand soudain, le valet de son frére se pointa face a lui avec une allure exténué, lui tendre une missive.
A la lecture de celle-ci, un sourire se dessina sur les lévres du pendragon. Des nouvelles de son frére enfin ! Il prit la peine de répondre a sa missive.

Citation :

Mon Cher Frére,

C'est avec enthousiasme que je reçois de tes nouvelles, mais également une désolation de te savoir blessé loin de ta famille. Nous espérons, ici, au domaine te revoir au meilleur de ta forme dans les plus brefs délais.

Le castel est en temps de fête. Nous festoyons les épousailles de notre cousine Isabelle et nous aimerons te voir rapidement auprés de nous pour fêter cela.

Pour ma part je suis retourné en PA, j'essaye d'arrêter de voyager un peu et me stabiliser, mais c'est difficile car j'aime le changement toi même tu sais !

Je passe tes salutations à nostre frére et te souhaite une bonne route jusqu'a chez nous.

à Bientôt

Arthur.

Il enroula le parchemin et le donna au valet pour que celui ci le raméne a son frére.

Pierre avait finit de ranger les affaires de son maître. Tout les aller-retour et le voyage qu'il avait dû faire l'avait fatigué. Il alla s'accorder une pause quand il rencontra le frère de son maître. Il s'inclina devant celui-ci et se rendit compte que ses habits étaient sales. Il fit comme si de rien était et lui tendit la lettre sans un mot.
Il pouvait voir un sourire se dessinait sur le visage de celui-ci. Il avait l'air content. Puis une mine inquiète prit place. Sans doute pour la blessure, pensa-t-il.
L'homme finit par lui tendre une lettre qu'il venait d'écrire. Pierre la regarda. Il ne pourrait pas encore se reposer.
Le valet la prit donc et s'en alla prendre un cheval. Le cheval prit, il le chevaucha et partit au galop vers son maître.

[Bien après sur les chemins plus très loin du Castel]

Il tardait à Love de rentrer chez lui. Des mois entier passer loin de chez lui et de sa famille. Des mois entiers à avoir soucis sur soucis. Et malgrès sa blessure au bras il avancé a dos de son cheval à vive allure. Quand un autre cavalier se fit entendre. Love stoppa net son cheval, descendit de celui-ci, attacha ses rênes à un arbre et dégaina son épée et prit son bouclier. Il valait mieux être prudent sur les routes. Le bouclier aux armoiries de sa famille protéger tout le haut de son buste jusqu'au cou. Les jambes et la tête à découvert. Il tenait l'épée de son bras blessé et il savait qu'il ne pourrait donc pas tenir longtemps. C'était juste une mesure de dissuasion. Mesure qui ne servit à rien car le jeune homme reconu son valet. Celui-ci arrêta son cheval.

- Mon bon maître ce n'est que moi !
- Je ne t'avais pas reconnu de si loin Pierre. Je n'avais pas prévu que tu reviennes !
- Et bien moi non plus monsieur. Mais votre frère m'a chargé de vous apporter ceci...

Le valet lui tendit un parchemin roulé. Le Pendragon le prit sans un mot, le déroula et entama sa lecture tout ceci après avoir bien sûr ranger épée et bouclier. Il sourit et rangea la lettre dans sa besace.

On va s'arrêter là avant que la nuit nous surprenne. Installe le campement du temps que j'aille chercher du bois

Le valet s'exécuta sans ronchonner et Lovénio alla chercher du bois. La corvée bois finit il revint, posa le bois, alluma un feu et s'installa à côté du feu observant le soleil se coucher. Il discuta de tout et de rien avec Pierre, demandant si quelques choses avait changer au château, ce qu'il pourrait mettre pour les noces d'Isabelle. Puis il fit cuire un lièvre attraper la veille et en donna a son valet. Ils étaient si affamer que le lièvre fut manger en entier.
Leurs discussion continuèrent un peu et le sommeil ayant eu raison d'eux ils s'endormirent.

[Le lendemain en fin de matinée]

Lovenio et Pierre arrivèrent peu avant le repas de midi. La première chose que fut le jeune à part descendre de son cheval et le confier à son valet pour qu'il l'emmène aux écuries fut d'aller prendre un bain et de se changer. Il mit sa tenu préféré, son uniforme militaire impec, pas un pli ni un cheveux de travers, épée aiguisée dans son fourreau et les bottes cirées. Puis il mit un collier en argent avec inscrit dessus "Ensemble pour toujours" offert par sa tendre. Puis il redescendit dans le hall pour voir si quelqu'un de la famille passerait par là et s'il trouvait son valet

[Le Lendemain]

Arthur préparait le retour de son frére, mais aussi le banquet de sa cousine en vu de son mariage. Tout devait être au carré pour recevoir les invités. Il avait briefé tout le monde au petit matin sur la décoration de la piéce principale et des jardins, il avait pris le temps d'aller a la rencontre du cuisinier pour que celui-ci nous prépare du gibier. Enfin comme à son habitude il était toujours sur le qui vive...
Il profita de quelques instants de répits pour se reposer et prendre le temps de penser a son avenir .. Mais ce fût de courte durée ... Le jeune page du domaine arriva a hauteur du patriarche pour lui signaler l'arrivée de son frére.

Non d'un épis d'maïs !!! Il est déjà là ?!

c'est sans aucun doute que le jeune page hocha la tête pour faire comprendre que : oui il était là. Arthur se leva, réajusta sa cape et replaça ses cheveux légèrement ébouriffé ... Sur sa route, dans les couloirs, il replaça quelques tableaux de portrait familiale que les domestiques avaient oubliés.

[Dans le Hall]

Mon frére !

Il était fatigué, mais il ne fallait pas le montrer. Il prit son frére dans les bras ...

Tu es enfin de retour !! Il faut vite nous rendre a la chapelle !!