Il y a des retours que l'on espérait plus..

Messages : 1 Date d'inscription : 26/03/2011

Il n'aurait pas pensé un jour revenir en ces lieux.. Vingt années c'étaient écoulées, que le temps parfois passe vite et à contrario parfois il passe lentement. Il avait dû quitter les lieux dans la précipitation, à la demande de son ami et Maiître Uthaar . Celui ci lui avait confié la protection de sa seule fille, voulant ainsi la protéger d'une vil menace.

Le fossile avait donc prit la route en pleine nuit accompagné de Hersente la gouvernante et Morgana tout juste agée d'un an. Ils avaient décidé sur le chemin qu'elle deviendrait sa mère au yeux de tous et lui un fidèle ami. Ainsi il se fondrait dans la populace et l'enfant grandirait à l'abri.

Les neufs premières années furent magique. Une petite ferme en Armagnac, Hersente au petit soin pour la brunette, lui inculquant l' Amour de la terre et des autres... Morgana qui grandissait en montant aux arbres, et Gaius soignant ses plaies et l'éduquant lui apprenant les chiffres, l'écriture, la lecture..

A la mort d'Hersente, Giaus avait pris le relais.. La brunette aurait donc un tuteur. Gaius gardait jalousement le secret des origines de la brunette. Avant sa mort Hersente légua à sa fille le bracelet aux armoirie des Pendragon, celui qui quelques années plus tôt lui fût retiré pour que jamais on ne sache qui elle était..

Les années avaient donc défilé..Morgana avait maintenant vingt et un printemps. L'arrivée à St Lizier d' Arthur rattrapa Gaius .. Il était donc temps de revenir au Castel des Pendragon.. Le coeur du vieillard ne fit qu'un tour quand la grande porte se dressa devant lui.. Il était temps que Morgana connaisse le lieux qui l'avait vu naitre..

Famille Messages : 35 Date d'inscription : 23/02/2011

Titus aimait se promener et aller visiter les gardes de l'entrée. Ils avaient toujours un problème à lui confier. Ce jour çi, le garde qui veillait à l'entrée du castel lui expliquait que sa pauvre épouse venait de faire une fausse couche, et qu'elle perdait espoir d'avoir un jour un enfant. Installé une bière à la main, car oui, l'alcool était définitivement le péché pas si mignon que ça du futur prêtre, Titus écoutait patiemment. L'idée que certains pouvaient se confier à lui le confortait dans sa position de futur clerc d'église.

Mon brave...

Dit il d'un ton fortement condescendant, mais il s'agissait pour lui d'un entraînement pratique, et il ne possédait pas encore l'aptitude à écouter, sans être pris de pitié...

Mon brave, ta femme aura bien un jour des enfants. Prie le Seigneur Très Haut chaque jour et honore la, comme il se doit. Nul doute qu'ensuite, tu deviendra père !

L'homme bougonna un instant, puis, se levant, il marcha un instant sur les remparts. Titus prit un air un peu plus assuré et dit :

Sinon, j'ai ouïe dire que beaucoup d'enfants Helvètes se retrouvent sans parents. Ces idiots ayant préférés s'attaquer à l'Eglise et lui déclarer la guerre. Ils ont été massacrés mais leurs enfants vivent, et ils ont besoin d'être élevés dans la Vraie Foy... je pourrais, je pense, essayer de t'en procurer un... Ou alors, on peut aussi chercher vers la Bretagne, mais tu sais ce qu'on dit. Les bretons...tête de c***...

Et le garde de s'affoler en sortant des conneries du genre "ha non non, j'en veux un qui soit de moi." Bla bla..." Et puis ma mère était bretonne..." Bla bla Titus eut envie de lui répliquer qu'il ferait mieux de ne pas penser avec ce qui pendouillait entre ses jambes, mais plus avec le coeur. Qui oserait laisser ces enfants sans parents ? Mais l'homme était pris à autre chose. Il se penchait au dessus des remparts, scrutant plus bas. Puis, revenant vers Titus, il dit :

Y a des gens en bas...

Titus leva un sourcil, et regarda lui aussi, par dessus les remparts. Une petite troupe de personnes, et un vieillard qui semblait attendre. "Des pèlerins, pensa t il aussitôt, la bonne occasion de faire preuve de vertu en les accueillant !" Il se précipita, à la suite du garde en bas, et fit ouvrir la porte. Il ne se souciait pas de savoir si ces gens avaient des armes ou non. A vrai dire, il aurait très bien put s'agir de brigands, armés jusqu'au dents, prêts à massacrer tout les hommes du château, à piller ses richesses et la virginité des habitantes... Le jeune homme était plus du genre à voir le bien partout. Aussi dit il, en voyant les "pèlerins" :

Bienvenue au Castel, je suis heureux de vous accueillir ! Entrez...

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

Sans frapper à la porte, la nouvelle et jeune intendante Petrasis arriva bien décider à prendre son ouvrage à cœur.

Quand, voyant qu’un sieur encore étranger, la remplaçait en assurant son emploi, elle faillit en perdre son contrôle et foncer droit sur lui, mais ne voulant pas perdre sa place , elle se retint, et très fièrement , salua comme par provocation les deux hommes d’une révérence et sans autre manière traversa le hall pour s’installer bien confortablement sur un fauteuil recouvert d’ un velours des plus précieux.

La scène était très pittoresque, voici qu’une servante, assise sur un siège et prenant des allures de grande dame noble pour lanca d’une voix maniérée aux deux hommes.

Je vous en prie messieurs continuez! Ne faites pas attention à moi, puisque je vois que vous là !

Tout en disant cela la demoiselle désigna du doigt Titus-Petrus

Cela ne vous déranges pas de faire mon service ?

Seul le regard de Petrasis trahissait son indignation d’être ainsi vulgairement mise de coté., mais son allure fière des filles du comté de Flandres restait heuseusement ,à son avantage dans cette situation.

Famille Messages : 35 Date d'inscription : 23/02/2011

Je...heu...votre service ? Je...heu... je ne savais qu'on avait une nouvelle Intendante...

Il déglûtit. Elle semblait pas commode, la nouvelle intendante. Fière, altière. Installée comme une noble de la mesnie. Titus était du genre à ne pas faire fi des traditions, et à ce que chacun reste à sa place. Les nobles chez les nobles, les servants, avec les servants. Et ce comme la société le voulait. Mais là, sur le coup, il était visiblement en faute. Aussi s'excusa t il platement...

Je suis désolé, j'ai vu ces pèlerins venus jusqu'à chez nous, je ne voulais point les faire attendre...

Pèlerins ou brigands, dans l'instant, Titus s'en fichait un peu. Il voulait juste échapper au regard inquisiteur de l'Intendante du Castel.

Veuillez m'excuser, comment vous appelez vous ?

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

Quel plaisir pour la demoiselle au caractère bien trempé que de voir cet homme se confondre en excuses, quel plaisir que de voir ainsi ce messire devant, la menue Petrasis faire des courbettes avec les mots, car bien que la nature ne lui ait pas donné une forte corpulence et une grandeur suffisante pour s’imposer, elle en avait néanmoins développé une autorité sans limite.

Petrasis au fond pas si terrifiante, ne profita pas trop de la situation , et voyant l’ homme ainsi embarrassé, elle se retira avec regrets du fauteuil et devint plus sociable envers le sieur, Après tout il n’ était pas si dangereux , et reconnaissait sa faute.

Oh ! sieur, je vois bien que vous n’étiez point informé de ma présence en ce domaine, et c’est à mon tour de m’excuser d’avoir troublé votre entrevue.

Sans trop oser le regarder, elle inclina légèrement la tête et lui sourit, juste pour l’apprivoiser, un sourire aimable sans plus.

Je suis Petrasis, je suis Flamande et je travaille depuis peu au service du seigneur de ce vaste domaine.

Et c’est ainsi que debout, elle termina de se présenter à l’homme encore inconnu.