Arrivé de Lucien

Messages : 2 Date d'inscription : 22/03/2011

Tôt dans l'après midi, Lucien avait appris qu'on cherchait des gardes pour travailler au château des Pendragons.
C'était une bonne nouvelle pour lui, il cherchait justement un travail et à mener une vie stable.
Lucien était un jeune homme grand et fort, il voyageait sans arrêt depuis ... qu'il était né . D'abord avec ses parents, puis quand la peste les a emportés, seul. Il n'avait alors que 8 ou peut être 9 ans, il ne s'en souvenait plus, et il s'en fichait. Personne ne lui fêtait son anniversaire. Il avait déjà travaillé comme milicien pour la mairie et avait aussi combattu dans une armée quelques années auparavant. Il en gardait d'ailleurs quelques cicatrices, comme celle en forme de croix derrière la cuisse gauche, là où il avait reçu une lance ...

Il se rendit donc au château à pieds, afin de se présenter au poste de garde.
Pas de doute qu'il avait un peu le trac, il n'avait jamais travaillé chez des nobles, ni n'en avait côtoyé, il se demandait comment il fallait se comporter avec eux.
Il se les imaginait comme de petites choses fragiles qu'il ne fallait pas heurter ...

Finalement il pénétra les jardins, magnifiques, et resta un instant bouche bée devant la beauté des fleurs rares qui s'y trouvaient, il n'avait jamais rien vue de tel dans sa courte vie.

Christos! jura-t-il.

Puis se reprenant il continua son chemin et arriva en halle où il se présenta le plus simplement possible.

Bonsoir, mon nom est Lucien, je viens pour l'offre d'emplois ...

Famille Messages : 333 Date d'inscription : 09/02/2011 Localisation : Reims

Arthur qui enchaine les accueille vit arriver un jeune homme il alla le saluer

Bonjour Sir je suis Arthur Pendragon enchanté de vous rencontrer, bienvenue au domaine de la famille

lui sourit, reprend se respiration et dit

Donc pour l'offre dîtes vous ? laquelle ?

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

Petrasis ne s’attendit pas à trouver du monde dans le hall d’entrée et lorsqu’ elle poussa la porte en chantonnant un bouquet de fleurs du jardin dans les mains, elle fut étonnée

Restant un instant stupéfaite, le visage décontenancé et rougissant un peu d’être ainsi surprise à chantonner en présence des gens , qu’ elle en perdit sa voix.
Baissant alors son regard sur les fleurs, elle reprit de la confiance et devant ce court instant inattendu, la demoiselle se ressaisit rapidement.

Oh ! sieur Arthur Pendragon, veuillez m’excuser je n’avais pas entendu l’arrivée de cet homme ici.

Joignant ses paroles à son geste, elle pivota légèrement en direction de l’homme pour lui sourire malgré ses joues encore un peu rosies par l’émotion

Bonjour sieur, je suis Petrasis intendante en ce lieu où ma fonction première est d’accueillir les visiteurs.

Serrant bien fort le bouquet, elle rajouta

Voyez ce beau bouquet, et bien si je n’ai pu accourir ici pour prendre mon service, c’est de sa faute,

La demoiselle malicieuse sourit en reprenant confiance en elle.

Messages : 2 Date d'inscription : 22/03/2011

Un homme grand et blond, richement vêtu, s'approcha de lui. A la vue de la couronne qu'il portait sur le front, Lucien reconnut le maistre du château.
Ça alors! Il l'accueillait en personne ! Il n'avait pas prévu cela, il pensait se faire accueillir par un quelconque domestique mais là ...
Lucien en fut à la fois surpris et embarrassé.
Que devait-il dire? Que devait-il faire ? On ne lui avait jamais appris. Mais voilà que déjà le noble s'adressait à lui.

Citation :

Bonjour Sir je suis Arthur Pendragon enchanté de vous rencontrer, bienvenue au domaine de la famille.
Donc pour l'offre dîtes vous ? laquelle ?

Il rougit quand l'homme l'appela Sir, il n'était en rien sir, ni bourgeois, il ne possédait même pas de champs.

De manière un peu burlesque, il mit un genou à terre, et se nomma:

Je suis Lucien , mon seigneur, simple vagabond, je viens pour vous servir de garde afin de protéger vos biens, votre famille et votre personne, au péril de ma propre vie s'il le faut.

A ce moment là une mignonne entra dans le hall d'entrée chantonnant et portant un bouquet de fleurs presque aussi resplendissant qu'elle, interrompant le moment si solennel pour le pauvre Lucien.
Lucien en eut un léger affolement du cœur en la voyant rougir, ce qu'elle était jolie, et pleine de de vie.
Rêveur, il se demandait si toutes les femmes du château était comme ça.
Il la salua d'un hochement de tête ravie, puis soudain se souvenant où il était il se reprit , rouge et confus, regardant le noble, attendant son verdict.

Famille Messages : 333 Date d'inscription : 09/02/2011 Localisation : Reims

Arthur fit signe a l'intendante de s'occuper du nouvelle arrivant, il s'excusa auprès de celui ci et reprit la route vers son bureau

Intendant Messages : 61 Date d'inscription : 19/03/2011

Ce fut sur les dernières instructions de messire Arthur que la porte vint se refermer, laissant seule Petrasis prendre en charge l’accueil des visiteurs.
Le silence revenu dans la pièce, la charmante damoiselle déposa le bouquet sur le dressoir de bois, ensuite avec une certaine aisance Petrasis s’approcha de Lucien assez suffisamment pour n’être ni trop près, ni trop loin, comme le voulut la bienséance. Puis dans un langage aimable, elle s’adressa au visiteur.

Je ne vais pas vous demander à nouveau votre nom et encore moins la raison de votre visite

Afin d’analyser au mieux l' èvenement qui venait de se produire, la jeune fille proposa à l’homme de s’asseoir, en effet que pouvait-elle faire d’autre ? Sieur Lucien s’était présenté, il avait donné la raison de sa visite et le pauvre bougre n’attendait qu’une réponse. Alors Petrasis regarda l’homme en souriant et le plus sincèrement possible l’informa sur la situation afin qu’il puisse patienter.

Je ne puis hélas accéder à votre proposition, seul un noble à ce pouvoir, il n’en tiendrait qu’à moi sieur, c’est sans hésitation que je vous emploierai, votre …

Pétrasis se troubla pour la deuxième fois devant l’homme, elle feignit alors un petit toussotement pour continuer de lui expliquer

Je sous entends sans vouloir vous gêner, que la nature vous a favorisé en vous parant d’une allure robuste pour un emploi de garde.

Soulagée d’avoir donné plus d’éclaircissement à la fin de son dialogue pour éviter ainsi de rougir par une interprétation familière de ses propos, Petrasis put sans honte lui proposer de patienter encore un peu

Je vais vous demander de prendre place sur le banc qui est près de la fenêtre, en attendant que j’aille avertir un des seigneurs du domaine.

Petrasis attendit presque religieusement, qu’il eut donné son consentement avant de sortir de la pièce.

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