L'entrée en scène de Vitam Impendere Vero et Idril respectivement de la Fiole ébrechée et de Sparte

Famille Messages : 3 Date d'inscription : 23/02/2011

Sous le timide soleil qui peinait à filtrer à travers la brume de milieu de matinée, un carrosse fort élégant, aux boiseries ciselées représentant des scènes champêtres et aux armoiries du fief de Dampierre, seule note de couleur dans le bois nu, comme le cœur rougeoyant du carrosse, s'arrêta devant le castel ancestral. De ce carrosse descendit un individu tout d'abord, assez grand, très mince et peu musclé, vêtu d'habits noir et or, arborant le blason des Fioles Ébréchées sur une épaule. Il portait une ceinture en cuir très simple, à laquelle était accrochée ce qui semblait être une épée, mais dont la garde étrange semblait contenir des éléments mécaniques. de plus, cette "épée" dont la garde si bizarre semblait être celle d'une rapière, ne faisait que quelques centimètres de long. Il portait une besace, également de cuir, qui semblait pleine à ras bord de bric-à-brac mécanique. Son visage, très fin, ne contrastait pas avec le reste de son corps. Sous ses yeux gris comme un ciel de pluie, d'énormes cernes se dessinaient. Le seul défaut était une petite cicatrice, pas tout à fait refermée, qui semblait être le témoin d'une bataille entre ce chercheur et une de ses inventions. Enfin, ses cheveux étaient bruns, coiffés en une queue de cheval assez courte. Cet homme tendit le bras pour aider la jeune femme qui l'accompagnait, sa nièce, à descendre. La jeune fille n'avait cependant pas besoin de son aide, mais il décida d'user du protocole, par fantaisie et humour devant cette jeune noble. Puis ils pénétrèrent dans une pièce qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, le grand hall d'entrée, très lumineux avec ses grandes fenêtres. La fontaine au milieu lui rappelait des jeux avec son frère Hart. Il en fit part à Idril, lui racontant le nombre de blagues idiotes et de petites inventions qu'ils avaient réalisées dans cette fontaine, de la terrifiante frégate mécanique au non moins terrifiant poisson-marteau géant. Il ne savait pas trop quoi faire, il attendit donc ici, en attendant qu'un des gens du château vienne les accueillir.

Emmitouflée dans son épaisse cape d'hivers Idril somnolait et observant son oncle.
Elle ne l'avait que très peu vu durant son enfance, ses parents ayant quitté le Saint Empire pour aller s'installer en Royaume de France alors qu'elle n'était qu'une enfant en bas âge.

Les soubresauts du carrosse l'empêchait de plonger complètement dans le sommeil, elle se perdait donc dans les histoires que lui avait rapporter son oncle sur l'enfance de son père.

C'est lui qui en premier lui avait parler de sa grand-mère Pendragon, son père n'étant pas du genre à raconter, même à ses enfants, sa jeunesse.

L'équipage stoppa et Idril attendit que son cher oncle descende avant de faire de même.

la brunette se retint difficilement d'éclater de rire quand il lui présenta son bras pour l'aider mais entra dans son jeu et le remercia galamment avant de le suivre dans le hall.

Les grands yeux verts firent le tour des lieux, s'arrêtant sur la fontaine en écoutant les récit des aventures des frères Fiole.

La jeune fille aurait aimé que son père soit là lui aussi, elle imaginait bien les deux frères oublier complètement la bienséance et refaire un poisson-marteau géant plus perfectionné sans se soucier de mouiller leurs bras de chemises où leurs vêtements.

Un doux sourire éclaira le visage fin de la jeune noble tandis qu'elle attendait qu'on vienne les accueillir.

C'est pas qu'elle trouvait le temps d'attente long... mais presque.
Son oncle avait les yeux dans le vague, visiblement il se souvenait de l'époque où il venait icelieu avec son ainé, mais la brunette mettait les pieds ici pour la première fois et après avoir fait 3 fois le tour du hall avait bien envie de découvrir les lieux... et peut-être accessoirement ses cousins.

Dans un soupir elle retourna sagement auprès de son oncle.

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Après s'être perdu dans ses souvenirs quelques instants, et voyant que sa nièce s'impatientait et qu'accessoirement les gens de ce château avaient décidé de les transformer en sculpture, il dit à Idril de le suivre. Il se rappelait encore où se trouvaient les chambres de la famille, et il supposait qu'elles n'avaient pas été changées entre-temps dans une sorte d'envie de mouvement indigne de tout noble qui se respecte. Il partit donc à travers le hall, avant de rejoindre un couloir sur la gauche, ouvrant la lourde porte le temps de les laisser passer. Puis, déambulant dans le couloir, en croisant au passage un ou deux domestiques, qu'il salua au passage, il les mena jusqu'à un long couloir dans des teintes différentes de celui d'où ils venaient, exactement comme dans son souvenir. Là se trouvaient les chambres des gens de la famille. Ne restait plus qu'à trouver les leur, ce qui risquait de prendre du temps. Heureusement, un domestique passant par là leur indiqua quelles étaient leurs chambres, ce qui entraîna donc moins de deux minutes de recherche. Il laissa donc Idril prendre possession de sa chambre, tandis qu'il pénétrait dans la sienne, bien trop nue et pas assez métallique à son goût, cependant. Il s'en occuperait plus tard, il devait d'abord se changer, pour ensuite aller manger avec les autres. Il sortit donc son plus beau costume, un costume de velours noir, bardé de morceaux de cuivre un peu partout, sculptés pour former des motifs floraux et mécaniques. Il laissa son épée dans la chambre, ainsi que sa besace. Il attrapa en revanche un appareil étrange et un briquet, tout ce dont il avait besoin pour s'occuper s'il éprouvait le besoin de s'isoler. Il ressortit ensuite dans le couloir, attendant qu'Idril soit prête.

Quand son oncle lui dit de la suivre la brunette se retint de sautiller sur place d'impatience.

Elle le suivit donc dans les couloirs, saluant d'un signe de tête les domestiques qu'ils croisaient, et arriva finalement dans sa chambre.